Oiseaux

Pigeons

Interdiction de nourrir les pigeons, même dans les jardins et sur les balcons !

Des quantités importantes de nourriture sont souvent déposées dans les rues, les jardins et les balcons à l'attention des pigeons. Or, nous vous rappelons que le Règlement général de Police interdit de nourrir les pigeons, sous peine d'une amende pouvant aller jusqu'à 80 EUR (art. 32 et 104 par. 5). La même interdiction est applicable aux voies privées, cours ou autres parties d’un immeuble, lorsque cette pratique risque de constituer une gêne pour la propreté, la salubrité et la sécurité publique ou d’attirer notamment insectes, rongeurs et pigeons.

En effet, cette nourriture entraîne une prolifération excessive des pigeons, qui prennent alors la place d'autres espèces et colonisent les toitures, balcons et corniches du voisinage.

De plus, le pain n'est pas une nourriture appropriée et rend les fientes des pigeons acides et corrosives, ce qui abîme les peintures des voitures, le zinc des corniches et les statues.

Enfin, la nourriture abandonnée attire également les rats, les souris et les cafards, ce qui cause beaucoup de soucis dans la commune.

Néanmoins, sachez que le nourrissage est toléré au pigeonnier du parc Marie-José, où nous contrôlons la qualité et la quantité de nourriture, ainsi que la reproduction des pigeons.

Parallèlement, des agents communaux infligeront des amendes aux contrevenants.

Plus d’infos :
Voir notre fiche-info "bien-être animal"

Martinets

Préservation de la biodiversité urbaine

A Molenbeek comme ailleurs, les bâtiments abritent souvent des animaux cavernicoles, comme les Martinets noirs, les Moineaux domestiques, les Rougequeues noirs, les chauves-souris,...  Ces animaux nous sont bien utiles, puisqu’ils se nourrissent (exclusivement ou partiellement) d’insectes et nous offrent donc un insecticide naturel.

Or, la rénovation des façades et des toitures et l'isolation des bâtiments entraînent généralement la disparition de ces cavités et donc, de plus en plus, une « crise du logement » pour les cavernicoles de nos villes.

Heureusement, ces travaux ne sont pas nécessairement incompatibles avec la préservation de ces citadins ailés. Des aménagements spécifiques ni complexes ni coûteux permettent en effet de cohabiter sans problème avec eux. Ces aménagements peuvent être soit invisibles, soit apporter un « plus » original sur le plan esthétique.

Service Eco-Conseil

Plus d’infos ?

Voir aussi notre fiche-info "Biodiversité urbaine : fiche pratique pour les travaux de rénovation, d’isolation ou de construction".