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Gestion de la propreté publique à Molenbeek

 

 

 

 

 

La propreté à Molenbeek en chiffres

74 km de voiries communales à nettoyer.

 

  • En 2023 : 3114.40 tonnes ont été ramassées par les balayeurs et chauffeurs en dépôt clandestins et vidange de corbeilles journalièrement
  • Collecte d’encombrants via les actions conteneur 4x une semaine durant l’année 2023.
  • Un coût de près de 613.188 EUR ont été nécessaire à l’évacuation des dépôts clandestins et la vidange des corbeilles durant l’année 2023, soit une moyenne de 51.000 €/mois

 

 

En personnel et matériel : 1er janvier 2024
 

  • 48 balayeurs
  • 15 chauffeurs Permis C + 10 chauffeurs Permis B (font fonction de convoyeur/chauffeur de camionnette)
  • 3 métallurgistes
  • 5 administratifs (dont un responsable, un agent à temps plein et 2 agents à mi-temps)
  • 1 administratif s’occupant de la gestion du charroi (à mi-temps)
  • 7 surveillants (dont un responsable technique)
  • 2 mécaniciens
  • 1 magasinier
  • 1 nettoyeur
  • 9 articles 60 (balayeurs) – dont 3 absents de longues durée – et 3 agents en cours d’engagement
  • 3 camions-grappins
  • 2 compacteurs de 6 tonnes
  • 1 camion conteneur
  • 1 balayeuse sur camion 5m³
  • 2 balayeuses mécanique 2m³
  • 4 camionnettes à plateaux
  • 3 pick up
  • 1 camion hydrocureur
  • 2 véhicules léger

 

 

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La traque aux dépôts clandestins

La cellule Incivilités de la commune de Molenbeek joue un rôle des plus importants dans la lutte pour la propreté et un cadre de vie plus agréable. Tour d’horizon de ses missions et de son action sur le terrain.

Régulièrement, les agents communaux de la cellule Incivilités sillonnent les rues à la recherche des dépôts clandestins et surtout de leurs auteurs. « C’est un travail qui peut souvent prendre du temps », explique un des agents. « En effet, il n’est pas toujours évident de prendre quelqu’un en flagrant délit ni de repérer les contrevenants. Mais on ne manque pas d’ingéniosité afin de traquer et au final, faire payer les pollueurs ».

Les missions de la cellule se centrent principalement sur la lutte contre les incivilités liées à l’environnement et à la propreté publique : dépôts clandestins, sorties non conformes d’ordures ménagères, malpropreté sur les terrains non bâtis (friches),… « Notre travail est à la fois préventif et répressif », précise l’agent. « Par exemple, quand des tracts publicitaires jonchent le sol devant une maison, on avertit les habitants de les dégager. C’est plutôt de la sensibilisation. Ensuite, nous réceptionnons et traitons également les plaintes (en toute confidentialité) tout en poursuivant nos contrôles quotidiens ».

Toujours au niveau de la prévention, les agents communaux repèrent aussi les habitations où s’effectuent des travaux. Quand ils constatent que des déchets de construction sont à l’intérieur ou à l’extérieur sur la voie publique, ils invitent alors les occupants à aller porter ces déchets auprès d’un collecteur agréé. « C’est ce qu’on appelle les mesures de contrainte », poursuit l’agent. « Les gens disposent d’un délai de quelques jours pour se mettre en ordre ».

Récemment, la cellule a vu ses moyens humains augmenter de 5 à 11 agents. Ils disposent désormais de nouvelles compétences afin de pouvoir agir au mieux dans les cas les plus graves.


Cellule Incivilités

Chaussée de Gand, 159
1080 Bruxelles

Tél.: 02 / 414 34 21
Fax : 02 / 411 28 88
E-mail : inc@molenbeek.irisnet.be

 

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Lutte contre la prolifération des pigeons et rats

Certaines personnes, bien intentionnées mais mal informées, veulent aider les oiseaux, surtout en hiver, en leur jetant de la nourriture. Or, plusieurs espèces animales (pigeons, corneilles et perruches) peuvent devenir très envahissantes si elles sont trop nourries.
 
 

Pigeons

 
Ces proliférations peuvent entraîner de gros problèmes sanitaires pour l’homme. Ainsi, les excréments de pigeons sont porteurs de germes de différentes maladies qui peuvent se transmettre selon deux vecteurs principaux : le contact et, plus fréquent, l’inhalation. Ainsi, les poussières de fientes (un pigeon produit 12 kilos de fientes par an !) peuvent provoquer des maladies dues à des infections bactériennes telles que la salmonellose. A cela s’ajoutent toutes sortes de nuisances telles que les salissures sur les façades et toitures et les odeurs nauséabondes.
 
Afin de limiter la prolifération des pigeons, il est impératif de respecter l’interdiction de nourrir les pigeons, aussi bien sur la voie publique que dans les jardins ou sur les balcons.
 
Le pain jeté dans la rue ou dans l’eau (pour les canards) favorise le développement de bactéries et de maladies transmissibles à l’homme.
 
Conseil : ne jetez pas votre pain ! Cuisinez-le avec "Le pain après le pain" (recueil de recettes édité par la Commune). Cliquer ici.
 
 

Rats

 
Autre danger pour la salubrité publique : la prolifération des rats, facilitée par la présence des dépôts clandestins et les sacs d’ordures jetés en rue.
La commune organise deux campagnes de dératisation par an (au début du printemps et de l’automne), en surface et en souterrain, en collaboration avec le gestionnaire bruxellois du réseau d’égouttage (Vivaqua).
Elle intervient également à la demande des citoyens qui constatent la présence de rats en voirie et porte gratuitement assistance aux particuliers qui lui signalent l’entrée de rats dans leur habitation.
 
Contact :
Service Hygiène
rue du Comte de Flandre, 20
1080 Bruxelles
 
Tél.: 02 / 412 36 14
 
Plus d’infos :
 
 
 
 
 

Des sanctions nécessaires pour les pollueurs

Les habitants sont tenus de respecter toute une série de règles en matière de propreté publique.

Les principales infractions en matière de propreté publique pouvant donner lieu à la perception d’une amende administrative sur base du Règlement général de police et des textes légaux régionaux sont :

  • ne pas entretenir les trottoirs et accotements (balayés, désherbés, enlèvement des matériaux et/ou produits salissants ou glissants, évacuation de la neige et du verglas - jeter simplement du sel n’est pas suffisant - sur minimum 1m50, la neige doit être déposée en tas au bord du trottoir et ne peut être jetée sur la chaussée, les avaloirs d’égouts et les caniveaux doivent rester libres). Les stalactites de glace qui se forment aux parties élevées des immeubles surplombant la voie publique doivent être enlevées. L’entretien incombe aux occupants de l’immeuble, aux personnes chargées de l’entretien des lieux ou à tout titulaire d’un droit réel sur le bien
  • ne pas respecter les dispositions prévues pour le tri et la collecte des déchets
  • jeter sur la voie publique de la nourriture (notamment pour les chats, chiens, pigeons, canards, poissons) ainsi que sur les parcelles privées lorsque cette nourriture peut être source de nuisance et attirer notamment insectes, rongeurs et pigeons
  • cracher, uriner ou déféquer sur l’espace public ainsi que dans les lieux publics, les lieux accessibles au public, les galeries et passages établis sur assiette privée, accessibles au public, ailleurs que dans les lieux destinés à cet effet
  • ne pas ramasser les déjections de l’animal sur l’espace public (à l’exception des bouches d’égout et des canisites) et ne pas être en possession en tout temps d’au moins deux sachets pour éliminer les déjections de l’animal qui doivent être jetés dans les poubelles installées le long de la voie publique ou dans les poubelles situées sur le site fréquenté par l’animal
  • couvrir de tags ou graffiti les façades, les clôtures, les propriétés privées, les édifices publics, les monuments, les véhicules, le mobilier urbain, les objets servant à l’utilité ou à la décoration publique, ainsi que sur les végétaux
  • apposer ou faire apposer des affiches ou des autocollants (même recouvrir les préexistants) à tout endroit de l’espace public endroit à ciel ouvert visible depuis l’espace public sans en avoir reçu l’autorisation du Collège des Bourgmestre et Échevins ou du propriétaire ou occupant des lieux, ou en ne se conformant pas aux conditions déterminées dans cette autorisation
  • ne pas procéder à l’obstruction des endroits propices à la nidification des pigeons, ne pas faire nettoyer et désinfecter les immeubles souillés.

 

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Des amendes dissuasives

En matière de propreté et d’environnement, la commune s’appuie sur deux instruments permettant de sanctionner les inciviques.

Le premier se base sur le Règlement général de Police et actionne le mécanisme des sanctions administratives.

Le second utilise une ordonnance régionale.

Règlement général de Police et mécanisme des sanctions administratives

Les infractions au Règlement général de Police (RGP) qui concernent la salubrité publique sont reprises au sein du chapitre II (articles 13 à 39 RGP). Egalement le chapitre correspondant aux animaux (déjections canines) à l’article 115 du règlement. Les montants des amendes sont établis dans une fourchette avec un montant maximum fixé dans le corps du règlement. L’application de l’amende sera proportionnée aux faits établis dans le dossier administratif de l’intéressé.

Quelques exemples de types d’infraction : souiller ou endommager tout objet ou endroit de l’espace public (350 EUR), faire des tags et graffitis (350 EUR), cracher, uriner ou déféquer sur l’espace public (350 EUR), sortir des sacs d’ordures non conformes (350 EUR), déposer de la nourriture aux animaux (350 EUR).

Ordonnance régionale du 25 mars 1999

Cette ordonnance sur la police de l’environnement autorise la constatation et la recherche par des agents habilités disposant de moyens d’investigation étendus. Les dossiers relatifs aux infractions sont transmis au Parquet qui soit poursuit pénalement devant le Tribunal correctionnel soit renvoie le dossier vers l’Agence Bruxelles-Propreté qui peut infliger des amendes administratives.

Complétant l’arsenal répressif propre à chaque commune, Bruxelles-Propreté possède une équipe d’agents assermentés qui disposent de moyens d’investigation proches de ceux de la Police, voire plus étendus.

Les amendes administratives vont de 62,5 à 625 EUR et, dans les cas les plus graves (toxicité des déchets, etc.), de 625 à 62.500 EUR.

 

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Les ambassadeurs de la propreté publique à Molenbeek

Pour réussir le défi de la propreté à Molenbeek, la pleine participation des habitants est impérative. Pour nombre d’entre nous, cela se traduit déjà par le respect des règles de propreté dans l’espace public, pour d’autres, qui s’impliquent davantage, cela va jusqu’à devenir des ambassadeurs de la propreté ! Ils endossent le rôle de relais entre les habitants et les agents de la propreté publique.

Comment ? En signalant les problèmes de propreté dans sa rue, en formulant des suggestions, en informant les voisins, en assistant à des réunions d’information, en participant aux actions de la commune, etc.

Portrait de 3 de ces ambassadeurs.

 

Hilde Fauconnier

"Je prends soin de six carrés d’arbre dans ma rue"

Hilde Fauconnier vit depuis cinq ans rue de la Meuse à Molenbeek dont elle apprécie l’ambiance conviviale. « Je connais plusieurs voisins et notamment une dame âgée qui habite juste en face de ma maison. On se parle parfois de balcon à balcon… », sourit-elle.

Main verte, Hilde a vécu toute son enfance à la campagne. « J’aime toucher la terre ». C’est donc avec enthousiasme qu’elle a répondu à l’appel de la commune aux habitants désireux d’entretenir les carrés d’arbre. « La commune m’a donné des plantes qui sont « intéressantes » pour les abeilles car il y a plusieurs ruches à Molenbeek. En échange, je me suis engagée à les planter et les entretenir ». Hélas, Hilde n’a pas de carré d’arbre devant sa porte. Qu’à cela ne tienne, elle partage un carré d’arbre d’un voisin. « Cela permet aussi de nous connaître ».

Hilde Fauconnier ne s’est pas arrêtée en si bon chemin. Aujourd’hui, elle entretient six carrés d’arbre dans sa rue. « Une fois par mois, je prends mes outils de jardinage pour m’occuper des plantes. C’est une détente. Parfois des passants s’étonnent de me voir arracher les mauvaises herbes et disent que c’est le boulot de la commune. Je ne suis pas d’accord : chaque habitant doit s’approprier l’espace public. J’ai beaucoup d’encouragements. Et puis, des carrés d’arbre entretenus dissuadent les gens de jeter leurs déchets. J’accroche d’ailleurs un papier à chaque arbre pour les dissuader… et ça marche! ».

 

Luc Van Butsele

Le "monsieur propreté" du quartier Maritime !

La propreté, c’est l’affaire de tous! Ce n’est pas un simple slogan mais un mode de vie pour Luc Van Butsele. A 72 ans, ce retraité de Siemens, habitant du quartier Maritime, s’arme, quasiment chaque jour, de son balai pour faire régner la propreté dans la rue. Et, pour y parvenir, il n’hésite pas à enfiler ses bottes et retrousser ses manches.

C’est lui qui rappelle aux résidents de son immeuble les jours de collecte des sacs blancs et colorés par un avis accroché au hall d’entrée, c’est encore lui qui balaie les feuilles mortes au square des Libérateurs. L’infatigable va jusqu’à redisposer les sacs blancs afin de faciliter le travail des éboueurs. Qui dit mieux ? « Ça permet aussi d’éviter que les sacs soient déchirés par des ouvriers trop pressés et que leur contenu se retrouve sur la voirie », explique Luc Van Butsele.

Le retraité a de l’énergie à revendre : « Dans ma famille, on a toujours eu le goût du travail. C’est une discipline de vie. Lorsque je suis venu m’installer Molenbeek, il y a 16 ans, plutôt que d’attendre que les choses bougent, je me suis investi pour améliorer le cadre de vie du quartier. Depuis lors, c’est ma passion ».

Sans craindre d’éventuelles remarques désagréables, il traque les dépôts clandestins. « C’est un fléau mais je ne les laisse pas : je ramasse ce que je peux dans un sac blanc. Pour le reste, les objets trop volumineux, j’alerte le service de la Propreté de la commune. Si je vois une personne déposer des détritus en rue, je ne me prive pas de lui faire la remarque. Bah, c’est vrai que, parfois, certains individus me rétorquent : «De quoi je me mêle !». Mais je ne peux pas accepter car ils salissent notre quartier. La saleté n’est pas une fatalité! ». A bon entendeur…

 

Fadel Lahoussine

"Respecter le travail de nos balayeurs"

Installé depuis 2010 dans l’un des appartements formant le bâtiment collectif passif "L’Espoir" facilement reconnaissable par ses couleurs chatoyantes situé rue Fin, Fadel Lahoussine est soucieux de la propreté dans son quartier.

« Je ne peux pas accepter de vivre avec des ordures à des coins de rue », affirme l’habitant qui aime se promener, avec son épouse Fadma Amine, dans le centre historique de Molenbeek. « Cela me fait mal au cœur de voir des saletés en rue alors que les balayeurs passent chaque jour. C’est un manque de respect. Lorsque je trouve des déchets à des coins de rue, je préviens la commune et je propose des solutions qui soient durables ». Exemple le mur aveugle à l’extrémité de la rue Fin, côté Brunfaut, servait régulièrement de dépotoir. « J’ai proposé que l’on installe des bacs de sapin », se souvient Fadel Lahoussine. « Dès leur placement, le nombre de sacs jetés a diminué. Les gens ont davantage respecté la rue d’autant qu’ils étaient surpris de voir un sapin ». Aujourd’hui les sapins ne sont plus là mais les bacs sont toujours en place. « ll faut rester vigilant »», soutient Fadel Lahoussine. « Lorsqu’on s’est aperçu que les bacs servaient de poubelles pour les canettes, on a prévenu la commune qui a mis des copeaux de bois dans les bacs. C’est nettement plus propre. Comme il y a beaucoup de logements sociaux dans le quartier, les locataires changent régulièrement. Il faut donc toujours prévenir les nouveaux venus de ne pas jeter les encombrants en rue ».

L’ambassadeur de la propreté va même plus loin: « J’organise une fois tous les trois mois une action propreté avec des jeunes du quartier. On prend des sachets, des pinces et des gants pour nettoyer durant une heure ou deux les rues. On ramasse tout, canettes, mégots, papier,… pour les mettre dans des sacs blancs. C’est en voyant la difficulté du travail que les gens respectent le boulot des balayeurs ».

Fadel Lahoussine et son épouse Fadma Amine sont également impliqués dans l’association « L’Espoir » qui organise des fêtes de quartier et cultive un potager collectif, « Majorelle », qui rencontre un beau succès.

Devenir ambassadeur de la propreté à Molenbeek ?

Si vous vous sentez prêt pour nous aider à rendre Molenbeek propre, envoyez-nous une lettre par courrier (Echevinat de la Propreté publique, rue Comte de Flandre, 20 - 1080 Bruxelles) ou par courriel (ivanderslagmolen@molenbeek.irisnet.be).


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Tags et graffiti

Une brigade communale anti-tags peut venir enlever gratuitement les graffiti sur votre façade. Vous devrez préalablement signer une convention avec la commune.

Service communal de la Propreté publique

Numéro vert gratuit : 0800 / 99 343
 

Fax : 02 / 410 61 30
E-mail : propretepublique1080@molenbeek.irisnet.be

Voir aussi notre fiche-info "graffiti"


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Affichage sauvage

Service communal de la Propreté publique

Numéro vert gratuit : 0800 / 99 343


Fax : 02 / 410 61 30
E-mail : propretepublique1080@molenbeek.irisnet.be

 

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